Y a-t-il une raison de poser cette question ? La réponse est oui si l’on se réfère aux transactions financières effectuées en 2012. Seules 5 % d’entre elles ont été réalisées sur des biens et des services réels à travers le monde. Ce qui a créé de nombreuses polémiques dans le cercle économique. L’investissement ans l’économie réelle attire de plus en plus de particuliers qui s’inquiètent de l’avenir de leur épargne. Cette démarche est louable et très responsable. Mais cela permet-il de financer l’économie de votre région ?
Économie réelle : pourquoi cela mérite-t-il un investissement ?
Un sondage effectué par l’institut OpinionWay a révélé que 46 % des Français ne savent pas ce qu’est une économie réelle. 48 % d’entre eux la définit comme étant la création de biens et de services. Pourtant, l’économie réelle peut constituer un meilleur levier de croissance de l’économie si les particuliers arrivent à cerner correctement le sujet. La notion d’économie réelle évoque surtout l’environnement de l’activité économique qui se rapporte à la production de bien et de service. Cela est englobé dans une sphère financière évoquant les échanges de titres, alors que ceux-ci ont été désintégrés par le marché monétaire, la bourse des valeurs ou encore le marché obligataire. Ainsi, l’argent ne reste pas uniquement de l’argent. Il peut être échangé contre des services ou des marchandises contrairement à l’économie financière. L’on peut donc penser que l’économie réelle tend surtout vers les échanges marchands. Cela permet de sortir du cadre de la sphère financière pour financer l’économie, que ce soit sur les actions que sur les obligations. Pour une définition plus vaste, l’économie réelle se tourne vers les spéculations financières. Elle n’intervient pas directement dans le financement d’une activité financière.
Investissement dans l’économie réelle : une pratique oubliée des entreprises
Selon une étude lancée entre 2003 et 2012 sur 500 entreprises américaines, les firmes ayant versé des dividendes et ont racheté elles-mêmes ses actions présentent une performance boursière de plus de 50 %. Ce qui n’est pas le cas de celles qui ont œuvré sur leur accroissement. Parmi les 500 firmes, 449 d’entre elles n’ont pas hésité à consacrer la moitié de leur revenu à l’achat de leurs propres actions. Elles sont ensuite dépenser 37 % de leurs gains au versement des dividendes. Cependant, peut-on se fier à ces performances à court terme pour connaître la santé économique d’une entreprise ? La plupart des grosses entreprises américaines ont pris la décision de ne plus investir dans l’économie réelle. Elles évoquent les pressions établies par les actionnaires qui inhibent les projets à long terme. Cependant, sans ces projets, elles ne pourraient pas garantir leur survie à long terme.
Certaines entreprises ont pourtant réussi à trouver une autre manière de rentabiliser leur investissement dans l’économie réelle, et ce, en agissant le bénéfice social ou environnemental de leur investissement. Contrairement aux entreprises, les particuliers peuvent facilement investir dans l’économie réelle même si le secteur de l’épargne a connu quelques difficultés il y a encore quelques années. Les Français adorent faire des épargnes. L’INSEE a même indiqué que le taux d’épargne occupe plus de 15 % des revenus disponibles. 2/3 du patrimoine français concerne surtout l’immobilier vers la fin de l’année 2016. Malgré cela, l’on constate une baisse de rendements sur les livrets et les fonds euros, une importante instabilité des marchés boursiers ces dernières années. Cette situation crée un doute dans l’esprit des investisseurs particuliers. De plus, la pression fiscale continue de peser sur les épaules, ce qui les contraint à chercher d’autres sources de placement permettant un meilleur rendement pour combler l’augmentation des impôts. Ce qui inflige à l’épargne une importante peine entre les placements à faible revenu et la hausse des impôts.
Est-il judicieux d’investir dans l’économie réelle à travers les TPE ou les Coopératives ?
Les PME proposent un écosystème favorable pour un investissement économique. Cependant, il faut toujours garder en tête que cela constitue en premier en un marché de niche adressé aux investisseurs institutionnels jusqu’à l’arrivée des plateformes de crowdfunding. Ainsi, les particuliers peuvent désormais intégrer les marchés des TPE, des PME et des Coopératives. C’est une solution beaucoup plus rentable pour les particuliers.
L’investissement en économie réelle à travers les TPE et les Coopératives favorise la réduction fiscale
Le fait d’investir dans l’économie réelle fait profiter aux particuliers éligibles à l’IR une diminution d’impôts de 18 %, à ceux éligibles à l’ISF de 50 %. Cependant, pour en profiter, il est primordial que de respecter quelques conditions, dont un siège social situé en France. La TPE ou la PME doit avoir existé durant plus de 7 ans. Investir à travers les PME permet de profiter d’un rendement plus important.
Cela permet d’apporter plus de sens à son épargne
L’investissement dans l’économie réelle permet de subventionner des projets plus rentables pour apporter sa contribution au développement de sa région. Le plus important c’est se baser sur l’humain en favorisant la création d’emplois par exemple. Cela permettra aux particuliers de profiter d’un important bénéfice pour les habitants.
L’investissement en économie réelle permet de faire partie du changement
Les démarches sont beaucoup plus transparentes, car le plus important c’est d’investir dans l’humain. Généralement, les investisseurs souhaitent obtenir un retour sur investissement des produits ou des services qu’ils choisissent. De plus, il est beaucoup plus simple d’échanger avec les dirigeants pour améliorer les produits proposés selon les besoins des investisseurs.
C’est un investissement plus abordable
Un ticket minimum de 100 €, il est tout à fait possible de faire partie des porteurs d’obligation dans une TPE avec l’investissement dans une économie réelle. Cela permet de profiter d’un investissement abordable.